Roi du Maroc, le règne secret
Record d'audience de la saison sur France 3
MEILLEURE PERFORMANCE DE LA SAISON AVEC LE DOCUMENTAIRE « ROI DU MAROC, LE RÈGNE SECRET » de Jean-Louis Pérez, une production Premières Lignes, diffusé hier sur France 3 dans « Docs interdits », qui a réuni près de 700 000 téléspectateurs pour 7,6% de PdA. Il s’agit de la meilleure performance de la saison en audience et en PdA sur la case documentaire du jeudi.
Télérama : « C’est un film maudit. De ceux qui, au confluent d’intérêts géopolitiques névralgiques, combinent toutes les chausses-trappes pour ne jamais voir le jour. Il dresse un portait sans concession de notre ami Mohammed VI, éclaire les dessous de sa puissance financière. Si le film existe, c’est grâce à la ténacité de son producteur, Premières Lignes, à qui l’on doit notamment Cash Investigation, sur France 2, et de son réalisateur, Jean-Louis Pérez, qui ont tenu bon malgré un tournage semé d’embuches et de tentatives de déstabilisation. Petite chronique de la fabrication chahutée d’un documentaire sur un sujet jamais traité à ce jour à la télévision. »
Sous la forme d’une enquête, ce documentaire tourné au Maroc et en France, passe de l’autre côté du miroir des beaux clichés du royaume, pour révéler les zones d’ombres du roi Mohammed VI.
Le roi du Maroc a plusieurs visages; c’est un souverain discret, à la fois progressiste, autoritaire et homme d’affaires. Le film explore son enfance atypique, sous la domination de son père le roi Hassan II, monarque autoritaire. Depuis son accession au trône en 1999, Mohammed VI a lancé de nombreuses réformes audacieuses. Sous son impulsion, le Maroc est devenu l’un des pays les plus avant-gardistes du monde arabe, notamment pour les droits des femmes. Personne ne peut nier sa gestion avisée de l’islamisme, ainsi que les effets positifs de sa politique de grands travaux sur l’économie marocaine.
Ce que l’on sait moins, c’est que Mohammed VI a progressivement investi dans de nombreuses grandes entreprises marocaines, les plus rentables, dans les secteurs de la banque, des assurances ou de l’agriculture. Son rôle est également dominant dans la grande distribution, les télécoms, l’énergie…
Au travers de nombreuses interviews et de témoignages rares, dont celui de Moulay Hicham le cousin germain du roi, d’anciens militaires de l’armée, de journalistes marocains aujourd’hui exilés en France ou aux Etats-Unis, le film enquête sur le pouvoir et les méthodes de Mohammed VI, sur les droits de l’Homme, sur l’absence de liberté de la presse, sur la corruption endémique dans certains secteurs de l’administration comme l’armée. Catherine Graciet, la journaliste française spécialiste du Maroc, accusée d’avoir tenté de faire chanter le roi, en négociant deux millions d’euros en échange de la non publication d’un livre, s’exprime également pour la première fois à la télévision depuis cette affaire.
Cet éclairage inédit à la télévision permet de comprendre le parcours et les ressorts de ce personnage si mystérieux qui n’aime pas les projecteurs et n’accorde presque jamais d’interviews.
Malgré les crises, le lien qui unit la France au roi du Maroc reste indéfectible. Un pays si stratégique pour tous les gouvernements français successifs, de droite comme de gauche.
Télérama : « Si le film existe, c’est grâce à la ténacité de son producteur, Premières Lignes, à qui l’on doit notamment Cash Investigation, sur France 2, et de son réalisateur, Jean-Louis Pérez, qui ont tenu bon malgré un tournage semé d’embuches et des tentatives de déstabilisation. (…) C’est un film maudit. De ceux qui, au confluent d’intérêts géopolitiques névralgiques, combinent toutes les chausse-trapes pour ne jamais voir le jour. Il dresse un portait sans concession de notre ami Mohammed VI, éclaire les dessous de sa puissance financière. (…) Petite chronique de la fabrication chahutée d’un documentaire sur un sujet jamais traité à ce jour à la télévision. »