IMPACT Cash Investigation - ImplantFiles
ImplantFiles : la France interdit certains modèles liés à un cancer
L’ANSM, l’Agence Française de Sécurité du Médicament, annonce aujourd’hui l’interdiction de la mise sur le marché, la distribution, la publicité et l’utilisation des implants mammaires à enveloppe macro-texture ainsi que des implants mammaires polyuréthane et ordonne leur retrait. Ces prothèses à surface rugueuse sont mises en cause dans l’apparition d’un cancer, le lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC).
Au 18 mars 2019, 688 femmes ont été atteintes par ce cancer dans le monde, dont 56 en France. Les femmes déjà porteuses de ces types d’implants feront également l’objet d’une surveillance annuelle.
En partenariat avec The International Consortium of Investigative Journalists , Radio France et Le Monde , CASH Investigation avait révélé les soupçons pesant sur ces implants dans l’enquête « Implants : tous cobayes ? », diffusée le 27 novembre 2018 sur France 2.
L’enquête de Cash Investigation sur les #ImplantFiles, « Implants: tous cobayes », par Edouard Perrin et Marie Maurice est à revoir ici ➡️ https://www.france.tv/…/c…/802695-implants-tous-cobayes.html
Après deux mois de travail intensif, durant lesquels ont notamment été entendus les journalistes du Le Monde, de Radio France et de CASH Investigation, ses conclusions sans concession ont été rendues publiques mercredi 6 mars: « faillite complète du système de contrôle sanitaire de la mise sur le marché», «évaporation de la responsabilité au fil de la chaîne de fabrication et de contrôle », l’intégralité du rapport de la mission est à lire ici ➡️ http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i1734.pdf
Après les révélations des #ImplantFiles en partenariat avec l’ICIJ (The International Consortium of Investigative Journalists), Radio France, Le Monde et CASH Investigation, la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale créait en décembre 2018 une mission d’information relative aux dispositifs médicaux.
Jeudi 7 février 2019
Les prothèses texturées Allergan retirées du marché
En décembre dernier, l’ANSM, l’agence française de sécurité du médicament demandait à la société Allergan de retirer du marché ses prothèses texturées, suite au non-renouvellement du marquage CE (Conformité européenne) des implants mammaires Biocell et Microcell. L’absence de marquage CE entraine également le retrait des prothèses sur l’ensemble du marché européen.
Ces prothèses à surface rugueuse sont mises en cause dans l’apparition d’un cancer, le lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC). 673 femmes ont été atteintes par ce cancer dans le monde, dont 58 en France.
Avec ses partenaires du The International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ), CASH Investigation avait révélé les soupçons pesant sur les implants Allergan dans l’enquête « Implants : tous cobayes ? », diffusée le 27 novembre 2018 sur France 2 (REPLAY ➡️ https://www.france.tv/…/c…/802695-implants-tous-cobayes.html)
Aujourd’hui, l’ANSM débute deux journées d’auditions publiques sur « la place et l’utilisation des implants mammaires texturés en chirurgie esthétique et reconstructrice ». A l’issue de cette consultation, elle s’est engagée à prendre une décision dans les semaines qui viennent sur l’utilisation des prothèses texturées.
Plusieurs témoins de l’enquête de CASH Investigation participent à ces auditions, à retrouver en live sur Youtube ⤵️
Le mardi 27 novembre 2018, Cash Investigation avait révélé les soupçons pesant sur les implants Allergan dans l’enquête « Implants : tous cobayes ? ».
L’ANSM, l’Agence française de sécurité du médicament a demandé hier, mercredi 18 décembre, à la société Allergan de retirer du marché ses prothèses texturées, suite au non-renouvellement du marquage CE (Conformité Européenne) des implants mammaires Biocell et Microcell. L’absence de marquage CE entraîne également le retrait des prothèses sur l’ensemble du marché européen.
Ces prothèses à surface rugueuse sont mises en cause dans l’apparition d’un cancer, le lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC). 656 femmes sont atteintes par ce cancer dans le monde, dont 56 en France.
Interrogées par Elise Lucet et l’équipe de Cash Investigation sur les risques de lymphome liés à ce type de prothèse, les autorités sanitaires avaient finalement recommandé aux chirurgiens de ne plus utiliser les implants textures, dans l’attente d’un avis d’experts en février 2019.
L’enquête « Implants : tous cobayes? » diffusée le mardi 27 novembre 2018 a été réalisée par Marie Maurice, Edouard Perrin et produite par Premières Lignes Télévision en partenariat avec l’ICIJ (The International Consortium of Investigative Journalists).
#ImplantFiles