Le trésor caché des Wildenstein
Wildenstein, un nom qui s’impose depuis plus de 40 ans dans le monde de l’art. Considéré comme le plus grand marchand d’art du 20ème siècle, Daniel Wildenstein, un homme discret, aurait possédé au sommet de sa carrière plus de 10 000 tableaux. Mais depuis sa mort en 2001, le nom Wildenstein évoque ce qui pourrait être l’une des plus grosses évasions fiscales de ces 10 dernières années.
Lors de sa succession, une partie de l’immense fortune du marchand d’art n’aurait pas été déclarée au fisc. Son fils, Guy, a été mis en examen fin 2011 pour fraude fiscale. Tableaux, écuries de chevaux de course, villas… certains biens du patrimoine de Daniel Wildenstein ont été placés dans des paradis fiscaux, loin des yeux du fisc français.
Après des mois d’enquête pour le magazine Pièces à Conviction, Magali Serre, revient sur cette succession mouvementée. Au delà des soupçons de fraudes fiscales, ce sont désormais les pratiques de la famille Wildenstein dans le monde de l’art qui sont contestées.
Il y a un an, une trentaine d’oeuvres déclarées disparues ou volées ont été découvertes par les policiers dans un coffre-fort de l’Institut Wildenstein à Paris.
Une enquête documentaire tournée à Paris, Londres, Genève et New York, sur les circuits parallèles et les pratiques douteuses de cette lignée de marchands d’art, sur le monde feutré des intermédiaires, des experts, des directeurs de musée et négociants d’art qui se retrouve désormais au coeur du scandale Wildenstein.