PLANET KILLERS saison 1 (4x52') saison 2 en production

Une série documentaire réalisée par Martin Boudot et Hugo Van Offel
France 5 à 21h avec la participation de France Télévisions, de Ushuaïa TV et distribution internationale

Ils tuent notre planète. Ils sont recherchés pour pollution industrielle, commerce d’espèces protégées, exploitation forestière interdite, trafic d’animaux sauvages…

D’énormes récompenses sont offertes pour leur capture. Et pourtant, ils ne sont toujours pas derrière les barreaux.

La série documentaire Planet Killers part à la poursuite de ces criminels environnementaux, en racontant leur traque par les autorités, en enquêtant sur leur réseau international et en décrivant les conséquences majeures de leurs crimes sur la planète.

Planet Killers est aussi une plongée inédite et exclusive dans l’Unité des crimes environnementaux d’Interpol. Cet accès rare est le fruit de deux ans de discussions avec l’agence internationale. Nous avons suivi leurs opérations à travers le monde et avons eu un accès privilégié aux forces de police des pays partenaires d’Interpol. Français, belges, américains, israéliens, kényans, singapouriens, mexicains, indiens…

Blanchiment d’argent, corruption, fraude financière, violences et meurtres : la criminalité environnementale pèse 300 milliards d’euros par an. Ces histoires racontent les écocides de notre monde.

Un Français en fuite pour escroquerie à la pollution industrielle, un Kenyan recherché pour braconnage d’éléphants, un Indien accusé de déforestation, un Chinois poursuivi pour trafic d’espèces en voie de disparition. Quatre criminels environnementaux , visés par des notices rouges d’Interpol, parmi les plus recherchés au monde.

Un criminel environnemental. Un scandale. Une traque. Un épisode.

Le prince du carbone

La traque de Cyril Astruc, surnommé « le prince du carbone », recherché depuis plus de dix ans par Interpol et les autorités françaises, l’une des têtes pensantes du « Casse du siècle », la fraude aux quotas carbone avec cinq milliards d’euros détournés des caisses des États européens. Autant d’argent qui devait notamment financer la lutte contre le réchauffement climatique et qui avait comme objectif de réduire les émissions de CO2.

D’Israël à la Belgique en passant par les États-Unis, Cyril Astruc a toujours réussi à passer entre les mailles du filet. Un personnage haut en couleur, dont les facéties rappellent le film Catch Me If You Can.

Alors que les juges, les enquêteurs français, belges, israéliens et les officiers d’Interpol sont à ses trousses, les concentrations de CO2 ont atteint un niveau record dans le monde.

Le roi de l’ivoire

La traque du « Roi de l’ivoire » et de son frère, les plus grands trafiquants d’ivoire recherchés par Interpol et les polices de plusieurs États.

En avril 2015, les douaniers thaïlandais interceptent plus de trois tonnes d’ivoire provenant du Kenya, les défenses sont cachées dans des containers estampillés « Feuilles de thé ». 

Au même moment, dans les faubourgs de Mombasa, au Kenya, Samuel Jefwa s’enfuit. Il est le cerveau de ce vaste trafic à échelle industrielle, on le surnomme le « Roi de l’ivoire ». Lui et son frère Nicholas sont visés par une notice rouge d’Interpol. Les autorités kényanes et l’unité environnementale d’Interpol se lancent à leur recherche, mais les deux frères leur échappent sans cesse.

Du Kenya à Singapour, en passant par Seattle, aux États-Unis, l’enquête va révéler que les deux frères sont liés à des cargaisons d’ivoire livrées dans les ports du monde entier. Un trafic qui rapporte des dizaines de millions de dollars et leur permet d’avoir des connexions jusque dans les plus hautes sphères de l’État kényan.

Alors que la traque s’organise, les gardiens des parcs nationaux voient le nombre d’éléphants baisser. On comptait plus de 10 millions d’éléphants en 1930. Aujourd’hui, il en reste à peine 400 000. 

Le bourreau des forêts 

En Asie, le bois de santal rouge est considéré comme un signe extérieur de richesse. Utilisé pour fabriquer des meubles d’exception ou des instruments de musique aux prix exorbitants. Mais cet arbre ne pousse que dans un seul endroit au monde, la forêt de Seshachalam, au sud-est de l’Inde. Des rangers tentent d’endiguer le trafic, 95 % de l’espèce a déjà été décimée par les trafiquants. Et un nom revient en permanence : Sahul Hameed, parrain du trafic, « le bourreau des forêts ».

La fortune de ce criminel indien, recherché par Interpol depuis 2016, est estimée à 120 millions de dollars. Après une première arrestation par la police indienne, il fuit à Dubaï et continue à diriger son organisation depuis l’émirat, où il mène grand train : jet privé, voitures de luxe et villas sous haute protection.

Des forêts indiennes au port de Singapour en passant par Dubaï, sa traque va révéler les secrets d’un trafic de bois international qui implique sociétés fantômes, douaniers corrompus et complicité de certains États.

Le parrain des océans

Junchang Wu est à la tête du réseau criminel de trafic de totoaba, un poisson en voie de disparition, vivant dans les eaux mexicaines. Connu sous le nom de « cocaïne de la mer » pour son prix lucratif – jusqu’à 50 000 euros le kilo –, le totoaba aurait des vertus miraculeuses selon la médecine traditionnelle chinoise. Fait unique au monde, deux groupes criminels collaborent pour ce trafic d’espèce parmi les plus violents au monde : les cartels mexicains et la mafia chinoise.

Interpol, les autorités mexicaines et chinoises sont sur la piste de Junchang Wu visé par une notice rouge. Ils ont arrêté plusieurs membres du réseau du « parrain des océans ».